Les élèves de l’école ,, Koco Racin’’, en collaboration avec leurs professeurs,ont construit cette page pour vous présenter la beauté et la vie des gens du village et une petite partie de leurs activités scolaires.
Nous serions très heureux de vous voir nombreux visiter notre site et nous vous invitons venir à Ivanjevci pour se mieux connaître et pour apprendre ensemble.
Macédoine est pays des sourires, le pays où les gens vivent le présent et respectent le passé et la tradition.Les gens de notre village sont acceullants et ils vous souhaitent la bienvenue.Ici, il n’y a pas d’mmeubles, de larges avenues, de théâtre, de cinéma, mais nous avons des champs hersés,déjà verdissants, des fôrets, des fleurs, de l’air pur, du calme et des coeurs pleins de chaleur.
Nous aimons notre village et avec un grand enthousiasme nous travaillons sur ce site.
Que la promenade commence!
L'Ancienne République Yougoslave
de Macédoine,
Ancien
Etat le plus au Sud de l'ex-Yougoslavie, la Macédoine a obtenu en décembre 2005
le statut de pays candidat à l'adhésion à l'Union européenne. Présentation de
cet Etat slave d'un peu plus de deux millions d'habitants.
Le terme de
"Macédoine" recouvre historiquement un territoire bien plus important
que l'État balkanique actuel, qui s'étendait sur les frontières actuelles de la
Grèce, la Bulgarie et la Macédoine.
Portant jusqu'à
l'Indus le rayonnement de la civilisation grecque sous Alexandre le Grand au 4
ème siècle av. J.-C., la Macédoine est par la suite divisée et réduite en une
simple province romaine, qui, lors de la séparation de l'Empire romain entre
Orient et Occident en 395 ap. J.-C. fait entièrement partie de l'Empire
Byzantin.
Durant la
période byzantine, la région voit l'arrivée des Goths, des Huns et des Avars à
partir du IVème siècle, puis des Slaves au VIème siècle.
En 1371, les
Turcs ottomans sont maîtres de la plus grande partie de la Macédoine et
Salonique, la ville la plus importante de la région et deuxième ville de
l'empire byzantin, tombe entre leurs mains en 1430. A une population déjà très
mêlée (Grecs, Slaves, Bulgares et Serbes - à comprendre comme des groupes
ethniques, pas des nationalités) s'ajoutent les colons turcs ainsi que de
nombreux Juifs expulsés d'Espagne après 1492.
La question
macédonienne
A la fin du XIX
ème siècle, alors que l'Empire ottoman est "l'homme-malade de
l'Europe", la région est très convoitée. Ainsi en 1878, les grandes
puissances européennes se livrent à un jeu d'influence et de découpage dans les
Balkans. Après une victoire russe contre les Turcs, la région fait presque dans
son ensemble parti du nouvel État bulgare (traité de San Stefano du 3 mars
1878) avant que, au congrès de
Dans les années
qui suivirent, les jeunes États-Nations en construction qui entourent cette
partie de l'Empire ottoman déclinant, favorisent le chaos de la région en
soutenant des activités terroristes. Quatre de ces États - la Bulgarie, la
Serbie, le Monténégro et la Grèce - s'allient et déclenchent le 18 octobre 1912
la première guerre balkanique contre l'empire ottoman, qu'ils remportèrent en 6
mois. Mais, à peine maître de la Turquie d'Europe, les anciens alliés se déchirent
: Grecs et Serbes battent les Bulgares et se partagent l'ancienne Macédoine
ottomane, ne laissant aux Bulgares qu'un accès à la mer Égée.
D'une guerre
mondiale à l'autre
Durant la
Première Guerre mondiale, la Bulgarie occupe une grande partie de la Macédoine,
tandis qu'au sud, rattachée à la Grèce, Thessalonique devient une importante
base alliée.
En 1919, les
Alliés rétablissent les anciennes frontières de 1914 mais réduisent la part de
la Bulgarie. La partie prise par les Serbes en 1913 de la Macédoine ottomane
est intégrée au royaume des Serbes, Croates et Slovènes, qui deviendra le
Royaume de Yougoslavie. Sa partie grecque, suite à un très important échange de
population entre la Turquie et la Grèce, se christianise et s'hellénise.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Bulgarie, à nouveau alliée à l'Allemagne, annexe la quasi-totalité de la région de 1941 à 1944. Les Juifs de Thessalonique sont déportés dans les camps de concentration nazis.
En 1946, Tito reconnaît le fait macédonien. Au sein de la fédération yougoslave composée de 6 républiques, et qui disposent entre autre d'une grande autonomie linguistique, il crée la république de Macédoine. Une langue macédonienne standard est mise au point et enseignée. La Macédoine yougoslave était majoritairement peuplée de Macédoniens, mais comptait également une forte minorité albanaise (20 à 35% de la population selon les sources) et d'importantes minorités serbe, bulgare, rom et turque. Dépendante des autres Républiques, la Macédoine, à l'économie principalement agricole, resta la plus pauvre des 6 républiques de la fédération yougoslave.
L'indépendance
En 1991, après
la Slovénie et la Croatie, la Macédoine déclare son indépendance le 17
novembre: elle craint de se retrouver dans une petite Yougoslavie sous
domination serbe et ne veut pas être entraînée dans les guerres
yougoslaves.
Un litige avec
la Grèce, portant sur son nom et sur son drapeau, n'a rendu sa reconnaissance
internationale effective qu'en avril 1993, date à laquelle le nouvel État a été
admis à l'ONU sous le nom officiel de FYROM ( Former Yougoslav Republic of
Macedonia), soit en français, l'Ancienne République yougoslave de Macédoine
(ARYM).
Entre février
et août 2001, le pays connaît une grave crise politique et sociale, entre autre
provoquée par l'arrivée massive d'Albanais du Kosovo et de la guérilla
albanaise de l'UÇK. Les accords de paix d'Ohrid mettent fin aux graves
affrontements.
La République
de Macédoine est membre du Conseil de l'Europe, de l'OSCE et depuis avril 2003
de l'Organisation Mondiale du Commerce. En décembre 2005, le Conseil européen
lui a reconnu le statut de candidat à l'adhésion à l'Union européenne.